Mon scénariste, trop occupé ces temps-ci par je ne sais quelle absurdité, n’a guère été capable de me fournir à temps le prochain billet de mon blog.
De mon infortune, je me plains. Mais il n’est de solution que je ne puisse trouver.
De quoi puis-je parler ? D’une quelconque étude ?
- celle qui prouve que les carottes sont que huit ?
- celle qui prouve que 50% des études sont faites n’importe comment et permettent de prouver n’importe quoi ?
Péripétie sur le périphérique, me voilà résolu à me simplifier la tâche en succombant aux sirènes du gaming.
Oui oui, mesdames et messieurs ! Je vous entends déjà vilipender sur mes choix.
- Bouuuuh, comment que c’est trop easy, faire du gaming !
- Flo, il cède trop à la voie du consumérisme ! Absolument navrant
- Comment que ça n’a aucun rapport avec ton blog. Roudidiou
Mais je vous signale vous n’avez pas à gérer un scénariste hydro-dépressif souffrant d’un problème de dédoublement de la personnalité !
Bref, il est temps de sortir ma plume, mon clavier, mon épée laser et d’appeler mon pote Zola à la rescousse, parce que l’orthographe et la stylistique, ça se respecte bordel !
En fait, c’était plutôt Zelda que Zola, j’ai un doute…
Soyons sérieux !
Pour revenir à notre sujet, 3 années après la sortie de la Wii U, Nintendo décide de sortir le jeu « Mario Maker ». Le jeu avait été annoncé lors de l’E3 2014 pour finalement sortir le 11 septembre 2015 (un jour avant pour les chanceux) (pour l’équipe du marketing, il vaut mieux éviter de sortir quelque chose un 11 septembre, ça sonne bizarre chez les gens)
Le principal but du jeu est de créer soi même des niveaux de Mario, du style rétro nes au style plus récent de la wii u.
Nintendo prend donc le risque de nous offrir la possibilité de participer à une étape de création d’un jeu. Le pari pouvait être risqué, car la création de jeu-vidéo ne s’improvise pas.
Afin de vous prouver que mes dires sont sincères, voici quelques critiques que j’ai pu trouver sur internet, qui démontrent que je ne copie pas les critiques des médias.
C’est bien cool d’avoir à nouveau un jeu à mon nom, mais je sens que je vais encore crever en boucle… Vous savez combien me coûte mon assurance vie ?
Mario
Mario, encore Mario ! Il n’y en a que pour lui. Et l’égalité des sexes dans tout ça ? En plus, avec ma robe, je peux voler. Il peut faire ça Mario, hein, il peut ?
Princesse Toadstool
Ce n’est que bien plus tard, en 2017, que la communauté apprit que Mario aimait revêtir les robes de la princesse, en se prénommant, tout simplement Maria, en hommage à l’univers pixelisé et carré de Maria Carré
Sans aucune modestie aucune, ce jeu, il défonce grave !
Yoshi (du moins, son impresario, car il n’est pas très loquace)
300,000$ pour une seule réplique : «La princesse est dans un autre château ». Vous remettez ça quand vous voulez Nintendo, je signe illico presto.
Toad
J’en profite pour pousser un coup de gueule. Mon père n’a jamais voulu me dire qui était ma mère !!! Faites quelque chose !
Bowser Junior
Le packaging
En dehors de l’édition collector que je ne possède pas, le jeu est livré dans un boitier en carton rappelant la fameuse époque de la nes et de la super nes, contenant le jeu et un petit livret.
La carton est de meilleure qualité qu’à l’époque, en espérant que celui-ci réussisse à traverser les âges.
Le livre manque de texte à mon sens (ce sont principalement des planches de dessins), mais je ne vais pas me plaindre, je serai bien content si tous les jeux étaient livrés de la sorte.
Il y a également un Amiibo spécial qui est sorti en même temps que le jeu.
Et oui, un amiibo au design pixelisé de la nes… Autant vous dire, que je le trouve super moche (vraiment). Heureusement, on le trouvait au prix standard de 12,90€, c’était pas la mort pour un objet de ce type.
Le jeu
Le jeu en lui même permet trois choses :
- de créer des propres niveaux (bon, ça, on l’avait compris)
- de jouer à des niveaux de Nintendo (cela dit, si on pouvait pas jouer, cela serait débile)
- de jouer à des niveaux créer par d’autres joueurs
Au dire de Nintendo, les niveaux mis par défaut dans le jeu, sont plus des niveaux permettant de montrer l’étendu des possibilité de « fabrication ». Ils se finissent très rapidement et ne sont pas aussi travaillés et plaisant à jouer que ceux de New Super Mario Bros U.
On peut jouer aux niveaux des autres joueurs, soit aléatoirement (à mon avis, un aléatoire pas si aléatoire, qui doit aussi se baser sur les notations), soit sur des niveaux que l’on peut rechercher.
Et c’est là que le bas blesse, l’interface de recherche est assez limitée :
- soit on connait la personne
- soit on connait l’id du niveau
- soit on regarde les niveaux les mieux notés
Il n’y a pas de tag. Je suis sûr est certain qu’il y a des niveaux qui valent le détour, mais qui n’ont pas eu de chance au niveau des tirages aléatoires, et donc qui n’ont pas forcement une superbe notation.
Je ne m’inquiète pas particulièrement là dessus, je pense que ce point remontera et que Nintendo rectifiera le tir.
Le bon vieux temps :
La création
L’art du jeu-vidéo ne s’improvise pas, et on pouvait se douter que parmi tous les niveaux qui allaient sortir, une grande majorité serait assez mauvais. S’il y a 10% des niveaux que je trouve correcte, c’est déjà un très bon score.
Nintendo a pris un risque, mais je trouve qu’il s’en tire remarquablement bien. L’interface de création est vraiment très agréable, intuitif. Et Le pad sert !!! Le barman aussi !
Ayant déjà développé des jeux vidéos ou travaillé sur le développement d’un jeu-vidéo, je sais que c’est galère à mort et limite déprimant. Là, je retrouve le plaisir de la création de jeu.
Les moins
Et oui, je vais faire mon chiant, mais il y a quelques moins.
1 les amiibos compatibles uniquement Mario Bros 1.
Je comprend la difficulté de les rendre compatible pour le design « wii u ». Mais pour le design « mario 3 » et « mario world », je suppose que cela n’aurait pas requis un effort monstrueux.
Par contre, Luigi étant déjà modélisé pour la Wii U, on aurait pu s’attendre à ce qu’il soit disponible.
2 Les styles absents
Autant, cela ne me dérange pas outre mesure, que l’on ait pas le niveau de la glace où que sais-je encore. Mais j’aurai vraiment aimé avoir le look and feel de mario all stars (surtout pour Mario Bros 3).
Il y a des théories, comme quoi cela pourrait sortir en DLC. Mais comme toute théorie, cela reste assez théorique.
3. Heu, j’ai oublié
J’ai oublié, bon, ça devait pas être très grave.
Ah si, ils ont pas modélisé Yoshi dans mario bros 1 et 3… Bon, ok, c’était pas très grave.
4. Les moins des autres
L’absence de point de sauvegarde. Techniquement, les joueurs pourraient poser une convention en mettant une porte d’accès au début du niveau pour simuler les points de sauvegarde. Mais il est vrai que cela n’aurait pas été très difficile de programmer cette fonctionnalité.
Beaucoup d’ennemis sont absents. Effectivement, mais je trouve qu’on a déjà une très bonne base.
5. Mais il y a des plus
Pour ne pas faire le relou, il y a quand même des trucs bien cool :
- pouvoir switcher de design sans que ça devienne le carnage
- le fantôme quand on meurt (super pratique)
- le fait qu’ils aient reproduit des anciens designs avec des sons stylisés Nes (notamment pour la maison hantée)
- pouvoir se bastonner contre plusieurs bowsers en même temps
- délirer tout simplement sur ses rêves de jeunesse
Et il y a le retour à la réalité. Quand on vient de crever 20 fois sur un niveau de Julien :
Conclusion
Le jeu est fait pour vous si :
- vous aimez l’univers de Mario
- le retro-gaming vous manque ?
- Vous avez l’esprit créatif et vous aimez créer des niveaux
- Vous n’avez pas peur de ne pas avoir une expérience vidéo-ludique adéquate quand vous jouez au niveau de Camille, qui a 5 ans.
Le jeu est à éviter si :
- vous avez pas de wii u… (sinon, vous pourriez pas y jouer, ce serait dommage)
- la création, ça vous saoule
- vous trouvez stupide de jouer à des jeux stylisés 2D en 2015
1 commentaire
Guillaume · 23 septembre 2015 à 21 h 22 min
Mario, un travesti qui se fait appeler Maria!
Je m’en doutais avec sa voix de castrat!